Le consortium Couperin a livré récemment les résultats de son enquête 2020 sur les pratiques de recherche documentaire des chercheurs,  après avoir mené une précédente enquête en 2019 sur leurs pratiques de publication et d’accès ouvert.
En quelques mots
→ Sans surprise, pour commencer une recherche d’information, les moteurs de recherche (Google) sont sollicités en premier lieu ainsi que pour l’accès au texte intégral (Google Scholar) - à  l’exception notable des chercheurs en  SHS qui utilisent d’abord les plateformes des éditeurs et agrégateurs. Â
→ Quand le texte intégral n’est pas disponible, seulement 32% recourent aux services documentaires.Â
→ Les accès proposés par la bibliothèque sont considérés comme plus complexes et moins performants, même si les portails documentaires sont plus utilisés par les chercheurs en SHS.
→ Très peu de répondants connaissent l’accès simplifié au texte intégral via les extensions de navigateur (comme Unpaywall ou Open Access Button), la fonctionnalité Library links de Google étant mieux connue. Les chercheurs en SHS méconnaissent souvent aussi d’autres outils comme les logiciels de gestion de références bibliographiques (Zotero…).
→ Concernant l’analyse des citations des articles et des auteurs d’un document, Web of Science (WoS) et Scopus sont bien utilisés (consultez notre article pour en savoir + 
), mais c’est Google Scholar qui tire son épingle du jeu, malgré ses fonctionnalités limitées.Â
L’un des enseignements majeurs de cette enquête est le besoin d’accompagnement et de formation exprimé par les répondants à cause de leur manque de temps mais aussi de la complexité d’utilisation des outils et des portails : leur appropriation est un enjeu. Les chercheurs plébiscitent les formations virtuelles, et se révèlent également demandeurs d’informations.
Le Service Appui à la recherche de la bibliothèque répond justement à ces besoins, n’hésitez pas à le contacter sur ces sujets.
